Nos rendez-vous de l’Oust, 6ème !
Sur la proposition des AN de Couëron, nous nous sommes retrouvés à 28 adultes (dont quelques très jeunes) et 15 enfants et adolescents au gîte de Saint-Laurent, lors du week-end du 17 au 20 avril 2015.
Si l’on en croit les participants, la formule qui nous réunit là, attirant des adhérents de quatre sections du Grand Ouest (Rennes, Nantes, Couëron et Mayenne), et favorisant les échanges, est une formule porteuse… de celles qui nous donnent envie de continuer à entretisser des bouts de vie commune. Nous avons repris le chemin de l’accro-branche, vers l’Île aux pies, puis le fil des cours d’eau du réseau de l’Oust, en kayak ou à vélo, sur les voies de halage. Lionel et Franck ont continué à initier les nouveaux venus ; les enfants et les adolescents déjà formés lors des précédentes rencontres ont retrouvé les gestes et techniques acquis, ont peaufiné leur apprentissage ; les anciens ont redonné quelques coups de pagaie. Les parents ou les grands-parents accompagnaient, sur l’eau ou hors de l’eau. Et c’est toute une vie collective qui s’est à nouveau synchronisée autour de cette pratique de pleine nature, que nous avons soin de transmettre aux enfants.
Les nombreux cours d’eau et les berges champêtres du pays de Malestroit se prêtent évidemment à ce jeu. En cette saison, les eaux sont vives ; il est aisé de se laisser filer dans le courant, de pagayer pour faire des bacs, ou de glisser en travers. Cette fois-ci, le soleil déjà chaud réveillait les jaunes acidulés du colza dans les vallons, jouait à travers les branches qui embroussaillent les rives ; le Ninian prenait des allures étranges de bayou tropical. Plus d’un a eu la tentation de piquer une petite tête malgré la fraîcheur de l'eau.
Mais ce qui ajoute du sens à toute la rencontre, c’est le partage qu’elle suscite : depuis les repas communs (à quoi s’ajoute la grillade de chamallows au feu de bois, et la pomme de Georges confite au four solaire …) jusqu’à l’échange des savoir-faire, nous inventons à notre guise une sociabilité qui nous enrichit. Il n’y a pas de hiérarchie, pas de catégories socioprofessionnelles, ni de classes d’âge, ici – il n’y a pas non plus de compétition ou d’injonctions – et encore moins de prestations de service ! Il n’y a que l’essentiel : vivre ensemble, chacun contribuant selon ses possibilités, sa générosité, et sa capacité d’initiative offerte au groupe qui en dispose.
Alors, et après ? Eh bien, après, il y a toujours le désir de se retrouver encore, parce que c’était bon, parce que c’était nous, et parce que nos projets se réinventent à la source de ces rencontres qui nous transforment. Ouste, pour la 7ème !